Vers où le vent

Une folle danse au vent. Trois coups frappés dans la nuit
et ces méduses planent en tunique jaune pâle
La fine poussière flotte dans l’espace sans poids du rêve
 L’ai-je vraiment entendu ce cri perdu ? Fut-il de plaisir ou de terreur ?
Ne faut-il tout déconstruire pour satisfaire à la certitude d’être en mouvement ?

Au premier jour

La vie est lourde qui pèse sur les fleurs
Mais tes pleurs t’ouvrent au monde

L'instant d'avant l'aube

Terrae
Terre du fond des choses où plongent puits et racines
Terre au vent s’affole s’envole, poussière étoiles
Terre qu’attendrit l’eau, peau chair accueillante
Terre durcie par le feu, four bol d’offrande
Terre émaillée, couleurs et senteurs
Pourquoi la beauté des fleurs ?
J.L 06/05/2024

Lorsque l'Océan fleurira

Seul l’unique océan qui transporte
sa semence jusqu’à l’effervescence
J.L. Mai 2024

Songe d'étang

Sur l’ombre de l’eau profonde danse un reflet solitaire. Illusion si frêle sous un reste de vent. Soudain la surface de l’eau tressaille et s’éclaire. Eclats d’émeraude, étoiles de jaspe, scories célestes cèlent l’union de l’eau et du soleil. L’étang rêve

Au fil de l'univers

L'Âge d'Or

Le spectre-sceptre

Quels restes écrase mon pas ?
La dent du temps qui mâche les choses
Mais les germes cachés dans l’estomac du désir
Et ce si lent éveil de l’inanimé

Humus

Noir humus du non-retour
Rouge fleur de sang, Château du destin libéré
Jaune foule des chemins de lumière
 Intelligence des possibles
Blanc révolte efface La beauté des choses
Bleu permanence
Jusqu’à l’envol et se perdre
JL

Les Ailes de pierre

L'arbre-nid

Penser ce trou de hibou qui nous fait pénétrer dans l’ombre intérieure de l’arbre
Alchimie ? Tout passe et tout reste. Non seulement la matière de Terre transmute sans fin donnant la vie de ce qui meurt mais aussi cette capacité du couple vivant-inerte à produire du sensible, parmi ce que nomme Bachelard les émotions premières. D’où l’interpénétration de l’humain et son lieu naturel.
Non un paysage n’est pas seulement cette vision du beau, non il ne suffit pas de lui donner du sens pour l’accomplir. En quelque sorte, il faudrait réaliser combien ce paysage entre en nous et combien en retour nous lui appartenons, nous sommes ce paysage. Reste à donner dans les tableaux photographiques une forme à cette fusion.
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